Avant-propos


Le Marché Transatlantique est en préparation depuis près de vingt ans. Il devrait voir le jour durant l'année 2015.
Les "grands médias" n'en parlent pas ou relativement peu. Les Français et les Européens sont ainsi sous-informés sur un événement majeur qui va vite les concerner. C'est pourquoi ce blog a été créé. Il se veut informatif, politiquement indépendant, tout en étant respectueux de l'opinion des personnes, qu'elles soient favorables ou défavorables au Marché Transatlantique. A quelques mois voire à seulement quelques semaines de la réalisation de ce projet, il parait probable que ces mêmes "grands médias" n'auront d'autre choix que de traiter enfin la question. Ce blog ne sera alors plus d'utilité et il aura cessé d'être alimenté. Pendant cette attente, nous vous proposerons des lectures et des vidéos pertinentes provenant de divers sources, informant et donnant des opinions sur le Marché Transatlantique. Nous ne nous portons pas garant de la totalité de ce qui pourrait y être dit ou écrit. De même que nous vous proposons en marge du blogue, une liste de liens vers de nombreux sites qui nous semblent pertinents, sans pour autant approuver ou cautionner tous les propos et toutes les opinions qui pourraient y être exprimés. A cet effet, nous ne permettons pas à nos lecteurs de laisser des messages pour éviter toute polémique d'une part, et d'autre part, pour ne pas devoir modérer à temps voulu, des propos qui seraient illicites. En vous remerciant de votre compréhension.

vendredi 9 août 2013

Karel de Gucht, en juillet 2013

Karel de Gucht (wikipedia)

Karel de Gucht est un homme politique belge de langue néerlandaise, nommé par José Manuel Barroso au poste de Commissaire au commerce, le 26 novembre 2009.
Il s'exprimait le mois dernier au sujet des négociations sur le futur marché transatlantique.
Pour Karel de Gucht, le poulet américain lavé à l'eau de javel est une question microscopique, tandis qu'est importante la diversité culturelle ...
"Depuis qu'il est devenu évident, au début de cette année, que l'Union européenne et les États-Unis allaient négocier un accord de libre-échange, cette initiative a attiré énormément d'attention et fait couler beaucoup d'encre.
Les débats évoluent entre questions stratosphériques (l'impact géopolitique d'un tel accord) et microscopiques (les poulets américains et les pommes européennes), en passant par des questions aussi importantes que la diversité culturelle ou la propriété intellectuelle. C'est une bonne chose. Les États-Unis ne sont pas un partenaire comme les autres et ils n'hésitent pas à défendre leurs intérêts. L'Europe aussi doit défendre ses intérêts et cela commence par le besoin d'en débattre.
Les autorités françaises ont pris une part active à ces débats. Nous avons longuement discuté certains points, et particulièrement la manière de défendre et de promouvoir la diversité culturelle. La France a obtenu les garanties qu'elle voulait. Elle soutient désormais sans ambiguïté ces négociations, dans lesquelles elle aura des intérêts très importants à faire valoir. Nous avons maintenant un mandat qui, en même temps qu'il protège parfaitement les éléments constitutifs du modèle social européen, promeut une approche ambitieuse, unanimement soutenue par les 28 États membres de l'UE. Nous devons à présent nous concentrer sur l'essentiel: la défense et la promotion des intérêts européens dans la négociation.
Pour cela, nous ne devons pas perdre de vue les raisons premières de ces efforts: soutenir la croissance et faire preuve de leadership au niveau mondial. Soutenir la croissance, d'abord. Cet accord aura des retombées positives sur la croissance respective de nos économies, de l'ordre de 0,5% à 1% de PIB pour l'Europe. Cela veut dire un gain de pouvoir d'achat de plus de 500 € pour les ménages et la création de centaines de milliers d'emplois. Nous en avons besoin.
Faire preuve de leadership au niveau mondial, ensuite. Le système multilatéral et les progrès à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) restent le meilleur moyen d'avancer à l'échelle mondiale. Aucun accord bilatéral ne pourra jamais s'y substituer. Mais nos accords bilatéraux peuvent compléter les règles de l'OMC et surtout, s'agissant d'un accord pesant aussi lourd qu'entre l'Europe et les États-Unis, nous pouvons montrer la voie. L'Europe et les États-Unis ont joué un rôle essentiel dans la construction du système commercial multilatéral. Face au blocage actuel des négociations multilatérales, nous pouvons reprendre l'initiative et avancer là où le système multilatéral est bloqué. L'Europe et les États-Unis sont encore aujourd'hui les deux principaux pôles de régulation du commerce mondial. Nos systèmes ont souvent été en concurrence. Si nous parvenons à surmonter certaines de nos différences et à développer des approches communes, nous pouvons apporter une contribution essentielle au système multilatéral, comparable, au fond, à celle du moteur franco-allemand dans le cadre européen.
L'Europe et les États-Unis échangent déjà chaque jour pour plus de 2 milliards d'euros de biens et de services. Les obstacles aux échanges sont relativement peu nombreux comparés à d'autres relations bilatérales. Les véritables obstacles au commerce et à l'investissement entre l'Europe et les États-Unis ne se trouvent pas à la surface, ils sont à chercher en profondeur. Nous devons aller voir sous le capot, comment fonctionne la mécanique interne de nos procédures et de nos réglementations.
(...)
Si nous parvenons à un accord selon ces lignes et sur d'autres sujets importants, tels que les marchés publics et les services, alors nous aurons un bon accord, pour la croissance et pour l'avenir du système multilatéral. Conclure cette négociation exigera de faire preuve de détermination politique autant que de résolution à éviter les crispations inutiles. Il faut maintenant se mettre au travail".
Source et propos complets sur le site du huffingtonpost :
(c) huffingtonpost.fr

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